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L’Industrialisation et l’Urbanisation au Service de la Transformation de l’Afrique

Type
Course
Location
Web-based
Date
-
Duration
6 Weeks
Programme Area
Public Finance and Trade
Price
$0.00
Event Focal Point Email
pft-elearning@unitar.org
Partnership
Institut africain de développement économique et de planification
Registration
By application & selection
Mode of Delivery
E-learning
Language(s)
French
Data Protection and Privacy
The personal data of participants applying for, registering for or participating in UNITAR's training courses and other events is governed by the Data Protection and Privacy Policy. By applying for, registering for or participating in this event, the participant acknowledges that he or she is, (or they are) aware of the policy and agree to its terms.

L’Afrique, tout comme l’Asie, est l’épicentre de l’urbanisation mondiale. Elle connait une transition urbaine à grande vitesse et sera vraisemblablement la région avec la plus rapide urbanisation dans les décennies à venir. En 1990, seul un tiers de la population africaine était urbanisée (31%). A l’horizon 2035, ce pourcentage devrait atteindre 49%. Cet essor aura des implications profondes sur l’atteinte des cibles continentales et mondiales en termes de croissance inclusive et de transformation, y compris l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030 sur le Développement Durable. Selon la théorie et l’expérience au niveau mondial, l’urbanisation et la transformation structurelle sont étroitement liées, mais dans une moindre mesure en Afrique, un continent qui a suivi une trajectoire d’urbanisation faiblement liée à la transformation structurelle, y compris l’industrialisation. Le continent a ainsi perdu des opportunités énormes pour renforcer la croissance et la productivité, réduire la pauvreté et assurer le développement social. L’urbanisation dans beaucoup de pays africains n’a pas été entrainée par une amélioration de la productivité agricole. En effet, beaucoup de pays connaissent une urbanisation rapide sur fond de faible productivité agricole et de chute ou de stagnation des rendements industriels. Dans les pays riches en ressources naturelles, les exportations de celles-ci et les dépenses relatives, principalement sur les services non-échangeables, portent la croissance urbaine, entrainant ainsi l’émergence de "cités de consommation". L’objectif de l’Afrique en matière de transformation structurelle est de migrer d’une agriculture de faible productivité vers des services de fabrication modernes et hautement productifs. Seulement, les tendances à long terme de cette mutation ont été dominées par le secteur informel, souvent les services, où l’emploi reste concentré principalement dans les zones urbaines, avec des effets négatifs sur la productivité à l’échelle de l’économie. Les villes africaines font ainsi face à une faible productivité, une création modérée d’emplois, des niveaux élevés de l’informel, de grandes insuffisances en termes d’infrastructures et de services, de faibles liens avec les zones rurales, des inégalités croissantes, de plus en plus de dégâts sur l´environnement, et une vulnérabilité galopante au changement climatique et la faiblesse des systèmes et capacités institutionnels. Si on ne les résout pas, ces entraves vont compromettre tout le potentiel urbain de l’Afrique pour la transformation structurelle. Le défi qui se pose à l’Afrique est donc d’accélérer la transformation structurelle en exploitant la rapide transition urbaine en vue de promouvoir la diversification économique, avec un accent sur une industrialisation créatrice d’emplois, faciliter l’accès aux services de base et réduire les inégalités et la pauvreté. Les liens entre l’urbanisation et l’industrialisation ont généralement été faibles, voire absents en Afrique, ce qui souligne le besoin pressant de connecter le développement urbain à l’essor industriel du fait de leur interdépendance et des impacts sur la croissance. Le Rapport Economique sur l’Afrique 2017 examine comment accélérer l’industrialisation comme vecteur de transformation structurelle en Afrique en tirant parti des opportunités offertes par l’urbanisation galopante. Il analyse les difficultés et opportunités, ainsi que les moteurs, catalyseurs et leviers de politiques pour renforcer ces liens. Pour faciliter la compréhension, par les acteurs intéressés venant de l’Etat, du monde des affaires, de la société civile et du milieu universitaire, de la façon dont l’urbanisation peut servir d’instrument d’industrialisation accélérée et de transformation structurelle en Afrique, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), par le canal de sa structure de formation, l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP), a noué un partenariat avec l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) pour dispenser ce cours de formation à distance basé sur le Rapport Economique de la CEA sur l’Afrique 2017 (ERA, 2017).

A la fin de la formation, les participants devront être en mesure de :

  • Discuter des principaux développements récents dans l’économie mondiale et de leur impact sur le continent africain ;
  • Identifier les principaux développements économiques et sociaux en Afrique ;
  • Mieux comprendre comment l’urbanisation s’est manifestée en Afrique en termes d’impacts sur le plan économique, social et environnemental ;
  • Identifier les défis et opportunités pour l’Afrique en termes d’utilisation de l’urbanisation rapide sur le continent pour booster l’industrialisation ;
  • Comprendre comment une bonne planification peut conduire à un système urbain équilibré et à une forme urbaine adéquate d’une manière favorable à l’industrialisation ;
  • Discuter des voies et moyens pour les pays africains d’intégrer les politiques urbaines et industrielles en vue d’exploiter de manière optimale le potentiel d’urbanisation pour la transformation structurelle.

Le cours est décomposé en différents modules dont :

  • Module 1 : Les récents développements sur le plan économique et social en Afrique (ERA 2017)
  • Module 2 : Vue d’ensemble sur l’urbanisation et la transformation structurelle en Afrique
  • Module 3 : Lien entre l’urbanisation et l’industrialisation
  • Module 4 : L’urbanisation et l’industrialisation dans la pratique
  • Module 5 : Urbaniser pour Industrialiser : Réponses en termes de politiques
  • Semaine 6 : Evaluation/Questionnaires/Enquêtes

Le présent cours adapté au rythme des apprenants sera dispense du 23 octobre au 24 novembre 2017. Il sera modéré de manière asynchrone à fréquence hebdomadaire et les participants sont invités à participer aux discussions hebdomadaires en ligne. De plus, chaque module intègre des leçons interactives qui fournissent le contenu de base sur le sujet abordé. Les leçons sont conçues de manière à permettre aux apprenants d’autoévaluer leur compréhension à travers des questionnaires intégrés. Des ressources additionnelles comme les bibliographies, des liens web, et de la documentation optionnelle sont fournies aux participants qui désirent approfondir leurs connaissances sur le sujet du cours.

Le cours s’adresse aux groupes et individus qui désirent avoir une meilleure compréhension de la façon dont l’urbanisation peur servir d’instrument pour une industrialisation accélérée et une transformation structurelle en Afrique, tel que présenté dans le Rapport ERA 2017. Il s’agit principalement des :

  • Fonctionnaires dans les ministères (notamment ceux en charge de l’économie, du commerce de l’industrie, du plan et des finances), les directions régionales et les collectivités locales ;
  • Diplomates des missions permanents et du Ministère des Affaires Etrangères ;
  • Responsables des Communautés Economiques Régionales (CER) ;
  • Professionnels du secteur privé et des organisations de la société civile ;
  • Universitaires, chercheurs et étudiants ;
  • Citoyens intéressés ;

Admissibilité au cours: Les candidats au cours doivent avoir, au minimum, une licence, de préférence pour les cours se rapportant à l’économie, au commerce, à l’industrialisation, à la transformation structurelle, à la planification et aux finances. De plus, une expérience de travail de deux ans est requise. Les femmes sont fortement encouragées à participer. Le nombre de participants est limité à 75 personnes. Jusqu’à la date limite des inscriptions, les participants sont acceptés sur une base continue et en fonction de la disponibilité des places.

Attestation de formation (Certificat d’achèvement): Une Attestation de formation sera délivrée par l’UNITAR et l’IDEP à tous les participants qui auront réussi aux autoévaluations prévues pour chaque module.